Atlas Archéologique des 2 Mers (A2S) – 2007-2012

 

L’Atlas archéologique des 2 Mers (A2S) est un ambitieux projet de valorisation du patrimoine archéologique maritime transfrontalier. Il a pour objectif majeur de réaliser une cartographie des sites archéologiques sous-marins répartis sur un territoire maritime partagé entre la France, l’Angleterre et la Belgique. Reliés par un espace maritime transfrontalier, la Manche et la partie sud de la Mer du Nord, ces trois pays partagent un riche patrimoine associé à une histoire maritime commune. L’Europe s’est construite au fil des échanges commerciaux, des guerres et des alliances. Tandis que les naufrages témoignent souvent de l’instabilité des allégeances, les paysages archéologiques sous-marins illustrent une histoire vieille de plusieurs milliers d’années. L’aire géographique concernée constitue dès lors un véritable trait d’union entre les différentes nations du nord de l’Europe en s’appuyant sur un patrimoine culturel commun.

Malgré cet héritage commun, le traitement des données documentaires et archéologiques ne fait à ce jour que l’objet d’études nationales, voire locales. C’est de ce déficit d’échanges qu’est né le projet A2S. Son objectif est de regrouper l’ensemble des connaissances et des informations relatives à l’archéologie sous-marine dans les zones maritimes communes. Consultable par  une interface cartographique, l’Atlas archéologique des 2 Mers permettra à chaque pays d’accéder ainsi à son histoire de manière globale, au-delà des simples indices observables à l’échelle de son territoire.

 

Liens :

Site vitrine de l’A2S

Interface cartographique « Geoportal » de l’A2S

Film A2S

 

Atlas Ponant – 2005-…

 

Initié en 2005 par l’ADRAMAR, l’Atlas des biens archéologiques culturels de l’Arc atlantique est le fruit d’une longue collaboration entre archéologues, historiens, archivistes et passionnés de plongée. A travers l’étude des collections archéologiques, des sources textuelles et iconographiques, il dresse un inventaire méthodique du patrimoine archéologique des côtes ponantaises.

Des milliers de documents (rapports d’expertise, publications, mobilier archéologique, documents d’archives, photographies sous-marines…) concernant les épaves, les sites terrestres immergés, les pièges à poissons… sont synthétisés et intégrés au sein d’une base de données accessible à tous : chercheurs, historiens, étudiants, enseignants, marins, passionnés et rêveurs. Cinq thématiques interactives (Site, Vestige, Iconothèque, Archives, Mobilier) regroupent l’ensemble des informations connues sur le site archéologique (localisation précise ; nature du fond et contexte environnemental ; état de conservation des vestiges ; contexte historique ; photos, dessins et lieux de conservation du mobilier prélevé ; transcription des sources archivistiques ; bibliographie). Rassemblées au sein d’un Système d’Information Géographique (SIG), les données sont consultables par une interface cartographique.

 

La richesse et la variété des vestiges archéologiques présentés dans l’Atlas permettent de mieux appréhender le monde de la mer, son exploration et son exploitation par l’homme. Outil indispensable à la protection et à la mise en valeur du patrimoine sous-marin, l’Atlas œuvre également à la mise en place de projets culturels et pédagogiques en partenariat avec les services patrimoniaux et éducatifs.

 

 

Lien : Atlas Ponant

L’Adramar depuis 1993-…

 

L’Association pour le Développement et la Recherche en Archéologie Maritime (ADRAMAR) est régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901. Elle a été créée le 2 avril 1993 par Elisabeth Veyrat et Michel L’Hour dans le but de développer la recherche en archéologie maritime en France comme à l’étranger.

 

Ses Mandats :

–          Étude, protection et mise en valeur des sites archéologiques

–          Aide et formation aux fouilles archéologiques sous-marines et subaquatiques

–          Organisation de réunions scientifiques, de conférences et d’expositions

–          Publication de monographies et de guides archéologiques

–          Concertation avec les instances publiques, les collectivités et les associations

–          Information et sensibilisation du public au patrimoine

–          Diffusion des connaissances

 

Son Fonctionnement :

L’association est composée de membres et est administrée par un Bureau, élu par Assemblée Générale des membres pour trois ans et rééligible, composé d’un président, d’un trésorier et d’un secrétaire.

Le président représente l’association vis-à-vis des autorités publiques et des tiers.

L’association compte des membres actifs et des membres d’honneur. Ce dernier titre est réservé à des personnes ayant acquis des mérites particuliers dans le domaine de l’archéologie ou ayant rendu des services signalés à l’association.

La qualité de membre est liée à l’adoption des statuts de l’association. Une personne peut être proposée comme futur membre par 2/3 du bureau et l’adhésion doit être agréée par la majorité des membres de l’association.

Une Assemblée Générale compte tous les membres de l’association : elle se réunit une fois par an sur convocation du Bureau. Elle entend les rapports sur la gestion du Bureau, sur la situation morale et financière et approuve les comptes de l’exercice clos et le budget de l’exercice suivant, délibère sur les questions à l’ordre du jour et les grandes orientations à prendre. Ses décisions sont prises à la majorité.

En cas de décisions graves à prendre, une Assemblée Générale extraordinaire est nécessaire.

Les ressources de l’association se composent de subventions de l’État, des collectivités territoriales et locales, de financements privés, des produits de vente des publications éditées par l’association, des produits de rétributions perçues pour services rendus.

 

L’ADRAMAR est membre du Conseil Culturel de Bretagne

 

Ses Agréments :
Membre du Conseil consultatif, scientifique et technique pour la protection du patrimoine culturel subaquatique de la Convention de 2001 (UNESCO)
Agrément Jeunesse et Éducation populaire du Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports
Agrément académique du Rectorat de Rennes

Étude post-fouille des épaves de la Natière (2010-2014)

 

À l’issue des dix campagnes de fouilles sur le site sous-marin des épaves de la Natière (1999 à 2008), un programme d’étude post-fouille et de publication du site a été inauguré en 2010.

En 2010, le récolement des bases de données « Mobilier » (3046 artefacts) et « Structures architecturales », le lissage des photos (12 000 photographies numériques) et des dessins (1 200 dessins encrés), la numérisation du plan général du site ainsi que sa mise à jour par les notes de fouille ont été effectués.

L’année 2011, l’objectif fixé a été de regrouper et de finaliser l’ensemble des données de fouilles afin de définir l’ossature de la future publication, l’arborescence des chapitres et la liste des contributions qui seront mises en œuvre en vue de la publication du site.

Des restitutions en 3D de certaines zones des deux épaves afin de repositionner les éléments architecturaux en volume pour les rendre directement lisibles au public ont été effectuées.

Le tamisage des sédiments a permis de discerner des restes fauniques dans les deux épaves.

L’année 2012 correspond, pour sa part, à la mise en forme des contributions écrites et à la constitution d’un manuscrit préparatoire à la publication prévue en 2013.

 

Liens : Grands sites archéologiques : Épaves corsaires

Actualités Alkante / Les trésors de la Natière mis en ligne

Projet « ArchéoMer »

 

 

Le projet éducatif ArchéoMer est un programme d’animations pédagogiques et d’actions de médiation scientifique sur le thème de l’archéologie sous-marine et du patrimoine maritime à destination des établissements scolaires et des centres de loisirs.

Les activités proposées peuvent se dérouler pendant le temps scolaire, en appui aux activités d’enseignement, ou lors d’activités éducatives hors du temps scolaire. Elles s’adressent à un public large : chaque activité étant adaptée aux problématiques des différents âges (6 à 17 ans). L’ensemble des activités est encadré par des médiateurs scientifiques et des archéologues sous-marins et adapté au niveau scolaire des participants.

 

L’Adramar a reçu l’agrément académique des associations éducatives complémentaires du Rectorat de Rennes et l’agrément Jeunesse et Education populaire (n° 12 35 J 009) du ministère des sports, de la Jeunesse et de l’éducation populaire et de la vie associative. 

 

Pirogue de Largouët – 27 juillet au 17 août 2012

 

 

Les associations Des Hommes et des arbres, Adramar et Études et Chantiers, chef de file, s’associent pour le projet de sensibilisation du patrimoine culturel autour de rencontres internationales au port-Musée de Douarnenez intitulé Pirogue de Largouët, une autre approche du patrimoine naval et de ses savoir-faire en Bretagne. Il a lieu du 27 juillet au 17 août 2012.

Ainsi, creuser à l’identique une pirogue médiévale, c’est le défi qui réunit onze jeunes bénévoles internationaux. Des visites sont proposées lors du façonnage d’une grume de chêne qui, sous les coups de l’herminette, prend peu à peu forme. Elles sont accompagnées d’animations pédagogiques et d’ateliers pratiques, notamment sur le thème de l’archéologie maritime proposées par l’Adramar vers les jeunes de la MJC de Douarnenez et d’autres jeunes d’associations des environs comme le Gapas Cap Sizun.

 

Liens :

Port Musée de Douarnenez

Association Des hommes et des arbres

Études et chantiers

Locaux et logistique

 

Les locaux de l’association Adramar sont situé à Saint-Malo depuis 2013.

Au rez-de-chaussée se trouve un espace accueillant les bureaux de l’équipe permanente, le centre de documentation et une salle de 63 m2 permettant d’accueillir les ateliers ArchéoMer, des expositions et des réunions.

 

Toute la logistique d’expertise archéologique est stockée au 1er étage et dans les combles.

 

Le navire de recherche « Hermine-Bretagne » (plaquette de présentation)

 

Le semi-rigide « Castor » (plaquette de présentation)

 

 

Centre de documentation

 

 

L’ADRAMAR dispose d’une bibliothèque spécialisée en histoire et archéologie maritime (plus de 21 revues* et près de 1400 ouvrages). Elle est ouverte à la communauté scientifique (membres des services archéologiques, enseignants, chercheurs, étudiants) du lundi au vendredi de 14h à 18h. Une inscription est nécessaire pour y avoir accès. Il est possible d’emprunter trois ouvrages au maximum pour quinze jours moyennant une cotisation annuelle de 5 euros. La bibliothèque contribue à la culture, à l’information, à la formation et à la documentation du public.

 

Pour consulter le catalogue en ligne cliquez ici

 

HORAIRES

Du lundi au vendredi : 14 h – 18 h

 

INSCRIPTION

Pour s’inscrire, l’usager doit présenter une pièce d’identité (carte nationale d’identité, permis de conduire, carte d’étudiant…).

L’emprunt de document à titre individuel est soumis à une inscription renouvelable chaque année, de date en date (ou par année civile) et entraîne une cotisation de 5 euros.

 

ACCUEIL

Les lecteurs doivent se présenter à l’accueil et signer le registre des entrées.

Les sacs, serviettes et effets personnels doivent être déposés à l’entrée.

 

CONSULTATION DES DOCUMENTS

L’accès et la consultation sur place des documents sont gratuites.

Le prêt est consenti à titre individuel et sous la responsabilité de l’emprunteur. Une cotisation annuelle de 5 euros sera alors demandée.

Le nombre de documents empruntables est de trois pour une durée de quinze jours.

En cas de retard dans la restitution des documents empruntés, l’ADRAMAR se réserve le droit de prendre toutes dispositions pour assurer le retour desdits documents (rappels écrits ou téléphoniques, suspension du droit de prêt).

Certains documents sont exclus du prêt et ne peuvent être consultés que sur place ; ils font alors l’objet d’une signalisation particulière (pastille rouge).

Tout livre emprunté doit impérativement être remplacé par une fiche d’emprunt (ou fantôme) qui indique lisiblement le nom de l’emprunteur, le titre et la cote complète de l’ouvrage.

 

REPRODUCTION

Afin de respecter la législation sur le droit d’auteur, les ouvrages récents (moins de 70 ans à compter de leur parution) ne peuvent être photocopiés que partiellement à des fins d’étude personnelle.

La photographie et la numérisation sont interdites sauf autorisation exceptionnelle.

 

REVUES DISPONIBLES

Archeologia, Archeopage, Bilan scientifique – DRAC Bretagne, Bilan scientifique du DRASSM, Bulletin de l’AMARAI, Cahiers d’archéologie subaquatique, Chasse Marée, Chronique d’histoire maritime, Dossier d’archéologie, Gallia information, Histoire NS, Historama, Historama NS, Historia, Le marteau pilon, Les cahiers du musée de la Batellerie, Mariner’s Mirror, Marines, Nautical archaeology, Neptunia, The international journal of nautical archaeology, etc.