Prospection en baie de Saint-Briac / septembre 19

 

Pendant deux semaines toute l’équipe de l’Adramar réalise des prospections géophysiques et archéologiques dans la Baie de Saint-Briac-sur-mer pour la deuxième année consécutive. L’opération menée sous la responsabilité d’Anne Hoyau-Berry vise à retrouver un navire marchand naufragé en 1645. Cette année une zone de 4 km2 a été couverte au sonar à balayage latéral, magnétomètre et pénétrateur de sédiments. Un total de 33 anomalies ont été retenues lors de la campagne 2018 dont 15 cibles ont été prospecté visuellement par les archéologues. Les données géophysiques permettent de cibler deux secteurs potentiels pour réaliser un sondage. Certaines anomalies expertisées, ont confirmé l’existence de plusieurs types de vestiges. Ces artefacts sont d’époque contemporaine, pour certains datés de la Seconde Guerre Mondiale.

Évaluation archéologique au large de Dielette et Ouistréham

 

Photo : Teddy Seguin Groupement Ispo-Facto Adramar

L’équipe de l’Adramar et celle d’Ipso Facto se sont réunies cet été à partir du 2 juillet pour une évaluation archéologique dans l’emprise des interconnexions électriques entre la France et l’Angleterre. C’est au large de Dielette et de Ouistréham que le groupement a réalisé de nombreuses plongées afin de déterminer le caractère potentiellement anthropique d’un ensemble d’anomalies géophysiques. La mission s’est achevée avec succès le 3 août.

Opération photogrammétrique, avril 2017

Menée par l’Adramar en collaboration avec Image Exploration, l’association 3D Services et l’ESAAB, une première campagne d’enregistrement photogrammétrique s’est tenue du 19 au 22 avril 2017 sur le site de l’épave du Fetlar naufragé en 1919 et situé au Nord de l’île de Cézembre, au large de Saint-Malo (notice complète consultable sur : www.atlasponant.fr).

Représentatif de cette époque de transition entre la propulsion à la voile et celle à la vapeur, le navire de 56 m de long et de près de 9 m de large, portait encore un gréement de type goélette. Ce site est un témoignage exceptionnel des vapeurs du XIXe siècle. Posé sur un sol sableux droit sur sa quille par 27 m de fond en moyenne, sa conservation est remarquable et en fait un site très prisé des plongeurs.

Les premiers résultats sont déjà très prometteurs. Une seconde cession d’enregistrement aura lieu début juin afin d’achever la couverture photographique de l’épave qui sera bientôt accessible en réalité augmentée et virtuelle. La restitution 3D envisagée permettra  à un large public d’avoir accès à une épave jusque-là réservée aux plongeurs depuis des équipements numériques nomades (tablette, smartphone…), ou de naviguer en immersion à partir d’un casque de réalité virtuelle.

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Evaluations archéologiques, Juin-Septembre 2015

 

Cet été les salariés de l’ADRAMAR en partenariat avec la société Ipso Facto (mandataire) ont réalisé une mission d’évaluation archéologique au large de Fécamp, Courseulles-sur-Mer et Saint-Brieuc. Préalable à l’implantation des champs éoliens offshores du premier appel d’offre national, l’évaluation archéologique de l’emprise des parcs éoliens offshores des Hautes Falaises de Fécamp, du Calvados à Courseulles-sur-Mer et de Saint-Brieuc, a occupé l’ADRAMAR et Hermine-Bretagne pendant un peu plus de 3 mois. À l’issue de cette mission, l’objectif est rempli et ce sont plus de 125 anomalies géophysiques qui ont été expertisées.

Projet Arch-Manche

© T. Seguin ADRAMAR 

 

L’Adramar était sur le terrain fin février-début mars à Saint-Malo puis de mi-mars à mi-avril, à la demande du Centre de Recherche en Archéologie, Archéoscience, Histoire (CReAAH, CNRS -UMR 6566) de l’université de Rennes 1, dans le cadre du projet Arch-Manche « Archaeology, art and coastal heritage » mené par Marie-Yvane Daire et son équipe en partenariat avec la Grande-Bretagne, la Belgique et les Pays-Bas.

 

S’inscrivant dans le programme européen Interreg IVA (2011-2014), et financé en partie par des fonds FEDER, ce projet vise le développement d’approches spécifiques pour la gestion intégrée des zones côtières (GIZC) en s’appuyant sur l’archéologie, l’art et le patrimoine côtier pour démontrer les changements environnementaux de part et d’autre de la Manche, leurs mécanismes au cours des périodes préhistoriques et historiques, et proposer des outils pour la gestion du littoral et la planification du changement climatique de cette zone géographique.

 

L’Adramar assurait des opérations de prospections géophysiques ainsi que des plongées d’études sur des pêcheries qui ne découvrent plus. La première zone d’étude se situait à Saint-Malo entre les roches du Davier, tandis qu’une seconde tranche concernait plusieurs sites localisés autour de Quiberon.

 

Prospection à Locmariaquer 2013

Du 16 au 28 septembre, l’ADRAMAR a mené sa seconde campagne de prospection à Locmariaquer en partenariat avec la commune de Locmariaquer, le DRASSM, le Conseil Régional de Bretagne et le Conseil Général du Morbihan. Les objectifs ont été atteints avec la prospection géophysique de la nouvelles zone en baie de Locmariaquer à l’aide d’un magnétomètre, d’un sonar et d’un pénétrateur de sédiments afin de retrouver des vestiges de structures portuaires de l’antique Vindana Portus,  et la réalisation de plongées de contrôle sur les anomalies enregistrées en octobre 2012 au large de la plage Vali.

La démarche s’inscrit dans le souhait de mieux comprendre l’étendu, le fonctionnement et le rôle de l’antique cité portuaire, Vindana Portus, à l’époque gallo-romaine qui est située à la jonction entre les eaux intérieures du golfe du Morbihan et son ouverture sur l’océan Atlantique.

Les enregistrements sont actuellement en phase d’analyse et d’étude. La rédaction du rapport commencera d’ici peu. Nous en communiquerons les résultats fin novembre dans le cadre du Séminaire de l’Archéologie de l’Ouest qui se tiendra à Nantes et aurons l’occasion d’en discuter lors de la journée d’études de l’Adramar le 26 octobre prochain.

Deux journaux locaux ont couvert la mission de Locmariaquer 2013 :

–      Ouest-France : 24-09-2013_Ouest-France_Locmariaquer

–      Le Télégramme : 29-09-2013_LeTelegramme_Locmariaquer

Prospection géophysique à Locmariaquer

 

Informé de la découverte de vestiges d’époque antique devant la plage de Valli à Locmariaquer, une opération archéologique a été programmée afin de vérifier la présence ou non de vestiges et d’en connaître l’intérêt historique et scientifique.

Une opération de prospection géophysique a ainsi eu lieu du 1er au 12 octobre 2012. Le travail a consisté à faire passer sur la zone déterminée un sonar à balayage latéral (sonar Klein de l’Adramar), un magnétomètre mis à disposition par le Drassm et un pénétrateur de sédiment prêté pour l’occasion par la société IxSurvey (La Ciotat).  Les données collectées sont actuellement en cours de traitement.

Fouille sur l’Epave ZI24 – Rance

 

ZI-24, Une épave chargée de canons dans la Rance

La campagne d’étude 2012 de ZI24 c’est déroulée du 10 au 22 septembre à bord du navire Hermine-Bretagne. Nous avons ouverts trois zones une au nord, une à l’est et à l’ouest du chargement de onze canons de fonte de fer afin de mesurer l’envergure du navire. Fort du travail mené durant la mission 2011, sous la direction d’Alexandre Poudret-Barre, nous savions que l’axe longitudinal du navire était parallèle à celui des canons. L’interrogation portait donc sur l’amplitude des vestiges conservés et sur la problématique de cette disposition inhabituelle.

La réalisation de prélèvements de bois structurels occupait le deuxième volet de la compagne 2012. L’expertise dendrochronologique qui sera menée à leur encontre devrait donner une tranche chronologique d’abattage des arbres entrant dans la construction du navire.

Le dernier volet d’étude portait sur la découverte et l’identification de mobiliers archéologiques offrant autant d’objets dateurs d’un naufrage.

L’étude post-fouille est en cours gageons qu’elle apporte des réponses à l’ensemble de nos interrogations.

A2S – Sondage sur ZI24 – Rance

 

L’Adramar a effectué une opération de sondage sur le site de l’épave de la ZI 24 du nom de la balise de la Zone Interdite 24 du barrage de la Rance du 10 octobre au 4 novembre 2011. Cette épave a été découverte en 1989 par Loïc Martin lors d’une plongée de vérification de mouillage. Elle a bénéficié d’une expertise effectuée par le DRASSM en juillet 1996 qui avait défini que les vestiges, des canons, correspondraient à une épave de l’époque moderne.

Lors de l’opération, trois sondages ont été ouverts à l’est, à l’ouest, au sud du gisement des canons. Sous les canons, le lest a été observé. Et sous le lest, le bois architectural.

La technique de relevé sous-marin DSM a été appliquée pour être testée au niveau rapidité/efficacité/précision. Le résultat est probant. Les données qui matérialisent des alignements de structures laissent croire à la présence de la quille ou du moins de l’axe longitudinal du navire.

Les recherches en archives menées par Jean-Luc Lahitte et Yann Gaonac’h pour l’identification du naufrage ne font qu’attiser la curiosité et briller les yeux face à l’histoire d’un beau navire marchand transportant probablement des canons pour le service du roi en guerre. La localisation précise du site de Belle Grève, face à la Richardais, en bordure du chenal de navigation de la rivière de Dinan, la Rance, inscrit un peu plus profondément le nom de César sur cette épave. Son naufrage en 1692 est extrêmement bien détaillé dans un procès qui oppose le capitaine au pilote. Puis les commissaires de marine de Saint-Malo nourrissent un courrier incessant avec le ministre exposant leurs inquiétudes face à un navire qui gêne considérablement le plus beau mouillage de Saint-Malo.