Dans le cadre de la 3e édition des Journées de l’Archéologie organisées par l’INRAP sous la tutelle du Ministère de la Culture et de la Communication, dont les thématiques 2012 étaient L’objet inédit et Le musée virtuel, l’Adramar s’est installée Place Dariorigum à Locmariaquer (56) dimanche 24 juin (10-18h) pour faire découvrir l’archéologie sous-marine et le patrimoine maritime local au public.

Près de 70 visiteurs, bravant une météo peu clémente, se sont rassemblés autour d’un carré de fouilles reconstitué à l’échelle 1:1 pour s’initier aux techniques de fouilles sous-marines. Ils ont également pu suivre le parcours de l’objet archéologique de sa découverte en contexte maritime à sa valorisation dans les musées et s’initier aux jeux des typologies, des matériaux, du dessin archéologique, de l’inventaire, etc. à l’aide d’objets archéologiques inédits prêtés pour l’occasion par le DRASSM, notre partenaire scientifique.

Nous remercions M. Madec, adjoint à la culture, de nous avoir accueillis pour l’occasion sur sa commune.

Depuis 2010, la Direction des Archives et du Patrimoine d’Ille-et-Vilaine propose un rendez-vous pour les amateurs d’Histoire, d’archives et de bandes dessinées. Le cycle Bande dessinée et Histoire est l’occasion, à travers la mise en regard de planches originales de bandes dessinées et de documents provenant des fonds des Archives, de faire dialoguer la fiction et la réalité historique, l’Histoire et les histoires.

Dans le cadre de ce cycle, une exposition d’un genre nouveau a lieu du 4 juin au 31 août 2012 où héros de bandes dessinées et archéologie seront confrontés à l’Histoire « À l’abordage ! Les corsaires entre mythe et réalité ».

Créé par Patrice Pellerin, le héros de la bande dessinée est le chevalier Yann de Kermeur surnommé L’Epervier (« Ar Sparfell » en breton). C’est un corsaire du roi de France au 18^e siècle et ancien pirate. Accusé d’un crime qu’il n’a pas commis, il n’aura de cesse de faire éclater la vérité. En voulant élucider ce crime, il va se retrouver sur la piste d’un trésor mystérieux qui excite toutes les convoitises.

Le souci de réalisme de l’auteur l’a conduit à s’appuyer sur une riche documentation : les ouvrages de Jean Boudriot, spécialiste de l’histoire maritime du 18^e siècle, les documents d’archives et les maquettes du Musée national de la Marine. Il offre ainsi à son personnage un cadre historique des plus réalistes.

Cette exposition est ainsi l’occasion d’un regard croisé entre d’une part l’archéologue sous-marin et les vestiges des épaves de la Natière (Saint-Malo) et d’autre part, le bédéiste soucieux du détail documentaire pour restituer tous deux une vision de l’histoire maritime au 18^e siècle.

Lien : Annonce de l’exposition sur le site des AD35