Le DRASSM : Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines
L’archéologie sous-marine en France métropolitaine et dans les DOM et TOM est régie par le DRASSM (Ministère de la Culture et de la Communication). C’est un service à compétence nationale délocalisé à Marseille, relevant de la direction générale des patrimoines du Ministère de la Culture et de la Communication. Il a pour vocation de gérer le patrimoine archéologique subaquatique et sous-marin. Compétent pour toutes les recherches archéologiques nécessitant le recours à la plongée, il est particulièrement chargé de l’application du Code du Patrimoine (Ordonnance n° 2004-178 du 20 février 2004) titre III, chapitre 2 sur les biens culturels maritimes, à savoir tout bien présentant un intérêt préhistorique, archéologique ou historique situé dans le domaine public maritime ou au fond de la mer dans la zone contiguë.
Ses missions :
– Expertise et inventaire des biens culturels maritimes
– Gestion de l’archéologie préventive dans le domaine public maritime
– Protection
– Recherche et étude
– Diffusion des connaissances : publications, expositions
– Documentation : fonds photos en ligne sur la base Mémoire du Ministère
La nouvelle brochures de présentation des missions du Drassm mais aussi des enjeux de l’archéologie sous-marine et subaquatique tant sur le plan patrimonial qu’environnemental est disponible ici.
Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines
147 plage de l’Estaque
13016 Marseille
Tél. : +33 (0)4 91 14 28 00
Courriel : le-drassm@culture.gouv.fr
Directeur : Michel L’Hour, conservateur général du patrimoine
L’André Malraux, un nouveau navire dédié à la recherche archéologique
Après avoir créé le DRASSM en 1966, André Malraux, alors ministre des Affaires Culturelles, avait doté dès 1967 le nouvel organisme d’un navire de recherche archéologique : l’Archéonaute. Compagnon attitré de plusieurs générations d’archéologues sous-marins, l’Archéonaute a ainsi sillonné, quarante années durant, la Méditerranée avant d’être atteint, en 2005, par la limite d’âge eu égard aux missions contraignantes imposées au DRASSM.
Amorcée à l’automne 2006, une longue étude navale a permis d’élaborer les plans de son successeur. De conception résolument moderne, le nouveau navire de recherche, baptisé André Malraux, devrait pouvoir soutenir jusqu’au milieu des années 2050 tous les programmes de prospection, d’expertise et de fouille dévolus au DRASSM, tant sur les franges côtières que dans le domaine hauturier, en Méditerranée comme en Atlantique, Manche ou mer du Nord. L’André Malraux a été a été baptisé par Florence Malraux, le 24 janvier 2012, à la Ciotat, en présence de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication.
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Caractéristiques techniques :
· Longueur : 36,30 m.
· Largeur au maître-couple : 8,85 m.
· Tirant d’eau : 2,90 m.
· Creux : 3,50 m.
· Hauteur totale hors mature : 11,50 m.
· Autonomie : 2000 milles à 11 nœuds
· Jauge brute : 335 UMS
· Vitesse : 13 nœuds
· Capacité portique arrière : 7 tonnes pour assurer le levage de mobiliers, robots ou sous-marins
· Capacité grue principale : 13T/m.
· Centrale hydraulique
· Annexe : pneumatique SRMN de 5,00 m équipé d’un hors bord 60 cv
· Équipage : 3 en 3e catégorie ; 4 en 2e catégorie
· Équipements complets de plongée : 20
· Personnel scientifique : 30 en sortie à la journée ; 9 en navigation 2e catégorie
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Principaux équipements:
· Compresseurs HP de gonflage air et nitrox
· Un magnétomètre Seaspy
· Un sidescan sonar Klein 3900
· Un treuil scientifique équipé de 800 m de câble pour sonar ou magnétomètre
La cellule de conservation préventive du DRASSM
Le DRASSM s’est doté en 2010 d’une cellule de conservation préventive dont Nathalie Huet et Lila Reboul ont la charge afin de garantir la bonne préservation des artefacts de la fouille jusqu’à leur acheminement vers des laboratoires spécialisés tels qu’Arc’Antique et Arc’Nucléar. Un vademecum du guide de conservation, édité par le DRASSM, est téléchargeable ci-dessous.
