Atlas Junior – 2006-2008

 

De 2006 à 2008, l’implication de l’association dans les projets Jeunesse se renforce avec le développement de l’Atlas Junior. Volet spécifique du projet scientifique Atlas des biens culturels maritimes de l’Arc atlantique, le projet Atlas Junior est mis en œuvre en partenariat avec Hervé Peaudecerf, enseignant-documentaliste et auteur du livre Naufrages et naufragés, dans la collection documentaire jeunesse Frifurch / Le P’tit Fureteur.

L’objectif principal du volet Jeunesse du projet Atlas est l’éducation et la sensibilisation au patrimoine maritime des élèves des établissements scolaires bretons en proposant un ensemble d’outils pédagogiques touchant à la recherche archéologique sous-marine. Ce programme éducatif permet notamment de favoriser le développement d’une culture de la recherche scientifique. Dans le cadre scolaire ou associatif, le jeune public mène l’enquête sur les naufrages survenus sur le littoral de leur commune ou ayant un lien avec cette dernière. Pour découvrir leur patrimoine archéologique maritime, les élèves en collectent les traces visibles (ancre, canon, monument) et les témoignages (témoins directs ou historiens locaux). Une fois l’enquête réalisée, une fiche est rédigée sur l’épave investiguée. Le fruit des recherches est intégré à est mis en ligne sur l’Atlas des biens culturels maritimes de l’Arc atlantique avec la mention en bibliographie : Contribution H. Peaudecerf (programme Atlas Junior / Adramar).

Pour lire des histoires d’aventuriers des mers, qu’ils soient explorateurs, pêcheurs, corsaires, pirates, une série de titres de livres, récit de grands naufrages, contes et légendes de la mer ainsi que des romans est disponible.

La BD de Loïc Jouannigot qui raconte l’histoire d’un navire, de son appareillage à Québec en 1743, à sa fouille archéologique dans les années 80 (avec l’aimable autorisation du musée de Bretagne) est également visible.

Colloque de l’UNESCO à Bruxelles – 13-14/12/2011

 

Suite à l’accréditation de l’Unesco reçue en 2011, l’Adramar était conviée au Colloque scientifique international sur les facteurs ayant un impact sur le patrimoine culturel subaquatique qui s’est déroulé à Bruxelles les 13 et 14 décembre 2011. Ces deux jours de conférences ont rassemblé des spécialistes du monde entier, du japon aux Etats-Unis en passant par le Portugal, les Pays-Bas, la Suède et bien d’autres. Ont été présentés un poster sur l’Atlas archéologique des biens culturels maritimes de l’Arc atlantique et deux posters avec les partenaires anglais et belges sur l’Atlas archéologique des 2 Mers. Ils sont maintenant visibles sur le site de l’Unesco.

 

Liens :

Annonce du colloque sur le site de l’UNESCO

Poster de l’A2S présentés

A2S – Sondage sur ZI24 – Rance

 

L’Adramar a effectué une opération de sondage sur le site de l’épave de la ZI 24 du nom de la balise de la Zone Interdite 24 du barrage de la Rance du 10 octobre au 4 novembre 2011. Cette épave a été découverte en 1989 par Loïc Martin lors d’une plongée de vérification de mouillage. Elle a bénéficié d’une expertise effectuée par le DRASSM en juillet 1996 qui avait défini que les vestiges, des canons, correspondraient à une épave de l’époque moderne.

Lors de l’opération, trois sondages ont été ouverts à l’est, à l’ouest, au sud du gisement des canons. Sous les canons, le lest a été observé. Et sous le lest, le bois architectural.

La technique de relevé sous-marin DSM a été appliquée pour être testée au niveau rapidité/efficacité/précision. Le résultat est probant. Les données qui matérialisent des alignements de structures laissent croire à la présence de la quille ou du moins de l’axe longitudinal du navire.

Les recherches en archives menées par Jean-Luc Lahitte et Yann Gaonac’h pour l’identification du naufrage ne font qu’attiser la curiosité et briller les yeux face à l’histoire d’un beau navire marchand transportant probablement des canons pour le service du roi en guerre. La localisation précise du site de Belle Grève, face à la Richardais, en bordure du chenal de navigation de la rivière de Dinan, la Rance, inscrit un peu plus profondément le nom de César sur cette épave. Son naufrage en 1692 est extrêmement bien détaillé dans un procès qui oppose le capitaine au pilote. Puis les commissaires de marine de Saint-Malo nourrissent un courrier incessant avec le ministre exposant leurs inquiétudes face à un navire qui gêne considérablement le plus beau mouillage de Saint-Malo.

Les Journées Européennes du Patrimoine – 17-18/09/2011

 

Cette année l’Adramar était invitée par le Conseil Général des Côtes-d’Armor sur le site  du Château du Guildo pour faire découvrir l’archéologie sous-marine au public lors des journées européennes du patrimoine les 17 et 18 septembre 2011. Le projet européen de l’A2S a tenu une place importante dans cette manifestation avec la présence du bus pédagogique du HWTMA et son équipe, Caroline, Gareth, Yasmine et le professeur Archie O’Logy !

 

Liens :

Site de présentation du projet de l’Atlas archéologique des 2 Mers

Site des Journées Européennes du patrimoine

A2S – Sur le White Spirit en Angleterre – 04-09/09/2011

 

Dans le cadre du programme européen d’Atlas archéologique des 2 Mers (A2S) et de la collaboration entre équipes d’archéologues sous-marins,  Anne et Alexandre ont aussi participé à l’opération du HWTMA sur le site de Bouldnor Cliff. Pour l’étude de ce site mésolithique majeur, l’équipe de l’Adramar a été accompagnée par Joé Guesnon et Gilles Drogue, plongeurs de Cherbourg, collaborateurs du projet Atlas Ponant qui ont déjà participé au chantier de Biéroc-la-Mondrée. La descente à 12 m de fond a consisté en des prélèvements de tourbe, la confection du carroyage, le décapage pour atteindre la couche archéologique. Sur ce site, le travail s’effectue comme en archéologie terrestre, avec une truelle à la main : des coupes stratigraphiques sont même réalisées !

 

Bibliographie :

MOMBER G., TOMALIN D., SCAIFE R., 2011, The Mesolithic Occupation at Bouldnor Cliff and the Submerged Prehistoric Landscapes of the Solent, Council for British Archaeology, Research Reports 164, 200 p.

 

Lien : Etude de Bouldnor Cliff par le HWTMA

A2S – Sur le Zeeleew en Belgique – 23-27/08/2011

 

 

Dans le cadre du programme européen d’Atlas archéologique des 2 Mers (A2S) et de la collaboration entre équipes d’archéologues sous-marins,  Anne et Alexandre ont participé à l’opération du VIOE au large d’Ostende sur le Zeeleew « Lion de mer » pour cinq jours de terrain avec nos partenaires belges Ine, Inge et l’équipe du VIOE sur les épaves du HMS Wakeful (profondeur 26 m, contre-torpilleur britannique de la première guerre mondiale), du  Branlebas (profondeur 14 m, torpilleur français de la première guerre mondiale), du HMS Basilisk (profondeur 7,5 m, seconde guerre mondiale) et du Vliegent Hart (profondeur 21 m, VOC [Vereenigde Oost-Indische Compagnie], compagnie hollandaise des Indes orientales, XVIIe-XVIIIe siècles).

 

Hermine Itinérante 2011 : À la découverte de l’Archéologie sous-marine – 07/05 au 05/06/2012

 

Deux des missions inscrites dans les mandats de l’Adramar sont l’information et la sensibilisation du public au patrimoine archéologique maritime et la diffusion des connaissances.

Ainsi, l’association a décidé de mettre en place l’événement Hermine Itinérante auprès du grand public dans quatre ports bretons, Saint-Malo, Binic, Concarneau et Vannes du 7 mai au 5 juin 2011.

Cette animation a pour thème la découverte de l’archéologie sous-marine à travers son patrimoine local.

Des conférences étaient proposées les samedis soirs.

Le dimanche, trois ateliers pratiques proposés sous tentes et à bord du navire faisaient découvrir le monde de l’archéologue sous-marin :

–        n° 1 : la visite du navire de recherche Hermine-Bretagne permet de découvrir les équipements de plongée, en particulier, le fonctionnement du scaphandre, les outils de l’archéologue  et de comprendre les techniques de prospection par sonar à balayage latéral.

–        n° 2 : le carré de fouilles reconstitué expose le travail des archéologues sous-marins et les techniques de fouilles et de relevé sous-marin, le processus de formation d’une épave, les techniques mises en œuvre par l’archéologue-plongeur pour remonter les différents types d’artefacts.

–        n° 3 : dans la tente Inventaire est expliquée l’étude effectuée sur les objets issus des sites archéologiques de leur mise au jour à leur restauration à partir du document pédagogique « Parcours de l’objet archéologique, de sa découverte à sa valorisation » et la présentation et manipulation de réels objets archéologiques.

Exposition à Mordelles – 04-26/11/2010

 

L’Antichambre, espace culturel de Mordelles, a organisé une exposition sur Les trésors engloutis de la baie de Saint-Malo, du 4 au 26 novembre 2010 en partenariat entre Emmanuel Feige, président du club de plongée Saint Malo Plongée Émeraude, le DRASSM et l’Adramar. Du mobilier archéologique et un carré de fouilles reconstitué expliquaient au public le principe des fouilles archéologiques sous-marines et les richesses du patrimoine de la Baie de Saint-Malo. Un accueil aux scolaires a également été proposé. Deux conférences (Emmanuel Feige – 16 novembre et Alexandre Poudret-Barré – 23 novembre) ont été proposées au public à cette occasion.

Colloque international à Lorient – 03-06/06/2009

 

Le colloque international Archéologie sous-marine & Patrimoine a lieu du 3 au 6 juin 2009 à l’Université de Bretagne-Sud de Lorient. Son but vise d’une part à développer un état des lieux de la recherche en France et à l’étranger, mais aussi et surtout à réfléchir collectivement sur les processus de patrimonialisation qui en résultent. Comme pour toute mise en patrimoine, les objets et traces présentés aux regards des publics doivent être contextualisés. Ici, le propos est très singulier car les objets exposés sont issus de gisements inaccessibles au plus grand nombre qui ne peuvent être perçus directement dans leur globalité. Il en découle une nécessaire et complexe médiation. Pour ce faire, la mise en patrimoine des traces sous-marines fait appel à des moyens techniques, photographiques ou audiovisuels souvent sophistiqués. En prenant le parti d’un questionnement placé sous l’angle patrimonial, l’ambition de ce colloque est de créer une confrontation dynamique entre les acteurs concernés par l’archéologie sous-marine afin de répondre aux diverses questions évoquées ci-dessus et de mieux saisir l’articulation entre cette discipline et le concept global de patrimoine. Des exemples de mises en patrimoine menées dans différents pays étrangers seront tout particulièrement analysés.

Alexandre, représentant l’Adramar, y a participé avec une communication sur Les épaves de l’estran.

 

Lien : Enregistrements du colloque