Du 1er au 7 septembre 2024 : l’ADRAMAR a mis en œuvre une campagne de prospection géophysique au large de Saint-Briac-sur-Mer (35) à la recherche du Victor, naufragé en 1645. L’opération a été conduite sous la responsabilité de Gérard Bousquet. André Lenormand, secrétaire de l’ADRAMAR, a assuré la conduite et le suivi de la campagne géophysique qui a été réalisée avec Christophe Lambert, technicien de la société GEOMINES. Une équipe de bénévoles de l’ADRAMAR (Georges Lepelletier, Roland Le Gall, Michel Glet, Denis Baron) a contribué sur l’ensemble de la mission au bon déroulé des opérations. Michel L’Hour, membre de l’Académie de Marine et ex-directeur du DRASSM, a également apporté son soutien et le suivi scientifique de la mission. Un partenariat a été établi avec le Muséum National d’Histoire Naturelle de Dinard, mettant gracieusement à disposition le support nautique Louis Fage qui a permis de réaliser l’ensemble des opérations en mer.
Archives de catégorie : Opérations
Opération Mercière 2024 – Prospection archéologique en baie de Saint-Malo
L’Association pour le développement des recherches en archéologie maritime (ADRAMAR) réalise une campagne de prospection archéologique sous-marine en baie de Saint-Malo autour de la roche de la Mercière du 13 au 31 mai 2024 (Responsable d’opération : A. Barraud de Lagerie).
La Mercière est une roche qui balise le flanc sud de l’immédiat avant-port de Saint Malo, située au pied de la cité d’Alet et à proximité de l’usine marémotrice. Ce dangereux écueil marque l’entrée de l’estuaire de la Rance, zone de mouillage fortement fréquentée et voie d’accès privilégiée vers l’arrière-pays breton depuis l’Antiquité.
Le potentiel archéologique de la zone est attesté. La Mercière s’apparente à un excellent piège à bateaux. Différentes archives signalent la perte de navires sur la roche et renseignent sur la dangerosité de ce passage fortement redouté des marins. De plus, la zone est située à une centaine de mètres du port antique de la cité d’Alet. Si les travaux menés dans l’anse Solidor ont permis de mettre au jour un dépotoir portuaire, il est possible que la zone de la Mercière puisse révéler un dépotoir de l’avant-port romain. Des gisements archéologiques sont également présents et ont été signalés à plusieurs reprises par des plongeurs depuis les années 1990 mais leur caractérisation est restée lacunaire.
La zone à prospecter s’étend sur 0,19 km². L’objectif de l’opération consiste à réaliser une couverture sous-marine et une cartographie exhaustive de la zone de la Mercière afin de positionner précisément et de documenter les vestiges mis au jour. Au regard du potentiel archéologique de la zone, cette recherche permettra d’apporter une meilleure connaissance sur le rôle de la Rance dans les réseaux de circulation maritime, du petit cabotage de transport aux grandes voies commerciales.
Prospection en baie de Saint-Briac / septembre 19
Pendant deux semaines toute l’équipe de l’Adramar réalise des prospections géophysiques et archéologiques dans la Baie de Saint-Briac-sur-mer pour la deuxième année consécutive. L’opération menée sous la responsabilité d’Anne Hoyau-Berry vise à retrouver un navire marchand naufragé en 1645. Cette année une zone de 4 km2 a été couverte au sonar à balayage latéral, magnétomètre et pénétrateur de sédiments. Un total de 33 anomalies ont été retenues lors de la campagne 2018 dont 15 cibles ont été prospecté visuellement par les archéologues. Les données géophysiques permettent de cibler deux secteurs potentiels pour réaliser un sondage. Certaines anomalies expertisées, ont confirmé l’existence de plusieurs types de vestiges. Ces artefacts sont d’époque contemporaine, pour certains datés de la Seconde Guerre Mondiale.
Évaluation archéologique au large de Dielette et Ouistréham
Photo : Teddy Seguin Groupement Ispo-Facto Adramar
L’équipe de l’Adramar et celle d’Ipso Facto se sont réunies cet été à partir du 2 juillet pour une évaluation archéologique dans l’emprise des interconnexions électriques entre la France et l’Angleterre. C’est au large de Dielette et de Ouistréham que le groupement a réalisé de nombreuses plongées afin de déterminer le caractère potentiellement anthropique d’un ensemble d’anomalies géophysiques. La mission s’est achevée avec succès le 3 août.
Opération photogrammétrique, avril 2017
Menée par l’Adramar en collaboration avec Image Exploration, l’association 3D Services et l’ESAAB, une première campagne d’enregistrement photogrammétrique s’est tenue du 19 au 22 avril 2017 sur le site de l’épave du Fetlar naufragé en 1919 et situé au Nord de l’île de Cézembre, au large de Saint-Malo (notice complète consultable sur : www.atlasponant.fr).
Représentatif de cette époque de transition entre la propulsion à la voile et celle à la vapeur, le navire de 56 m de long et de près de 9 m de large, portait encore un gréement de type goélette. Ce site est un témoignage exceptionnel des vapeurs du XIXe siècle. Posé sur un sol sableux droit sur sa quille par 27 m de fond en moyenne, sa conservation est remarquable et en fait un site très prisé des plongeurs.
Les premiers résultats sont déjà très prometteurs. Une seconde cession d’enregistrement aura lieu début juin afin d’achever la couverture photographique de l’épave qui sera bientôt accessible en réalité augmentée et virtuelle. La restitution 3D envisagée permettra à un large public d’avoir accès à une épave jusque-là réservée aux plongeurs depuis des équipements numériques nomades (tablette, smartphone…), ou de naviguer en immersion à partir d’un casque de réalité virtuelle.
4 au 13 avril 2016 – Formation classe 1B en baie de Lannion
L’ADRAMAR et le Centre Activités Plongée de TREBEURDEN vous propose une formation afin de devenir travailleur hyperbare Classe 1 mention B, spécialité archéologie sous-marine. Cette formation est assurée sur un véritable chantier d’archéologie sous-marine en baie de LANNION.
Evaluations archéologiques, Juin-Septembre 2015
Cet été les salariés de l’ADRAMAR en partenariat avec la société Ipso Facto (mandataire) ont réalisé une mission d’évaluation archéologique au large de Fécamp, Courseulles-sur-Mer et Saint-Brieuc. Préalable à l’implantation des champs éoliens offshores du premier appel d’offre national, l’évaluation archéologique de l’emprise des parcs éoliens offshores des Hautes Falaises de Fécamp, du Calvados à Courseulles-sur-Mer et de Saint-Brieuc, a occupé l’ADRAMAR et Hermine-Bretagne pendant un peu plus de 3 mois. À l’issue de cette mission, l’objectif est rempli et ce sont plus de 125 anomalies géophysiques qui ont été expertisées.
Projet Arch-Manche
© T. Seguin ADRAMAR
L’Adramar était sur le terrain fin février-début mars à Saint-Malo puis de mi-mars à mi-avril, à la demande du Centre de Recherche en Archéologie, Archéoscience, Histoire (CReAAH, CNRS -UMR 6566) de l’université de Rennes 1, dans le cadre du projet Arch-Manche « Archaeology, art and coastal heritage » mené par Marie-Yvane Daire et son équipe en partenariat avec la Grande-Bretagne, la Belgique et les Pays-Bas.
S’inscrivant dans le programme européen Interreg IVA (2011-2014), et financé en partie par des fonds FEDER, ce projet vise le développement d’approches spécifiques pour la gestion intégrée des zones côtières (GIZC) en s’appuyant sur l’archéologie, l’art et le patrimoine côtier pour démontrer les changements environnementaux de part et d’autre de la Manche, leurs mécanismes au cours des périodes préhistoriques et historiques, et proposer des outils pour la gestion du littoral et la planification du changement climatique de cette zone géographique.
L’Adramar assurait des opérations de prospections géophysiques ainsi que des plongées d’études sur des pêcheries qui ne découvrent plus. La première zone d’étude se situait à Saint-Malo entre les roches du Davier, tandis qu’une seconde tranche concernait plusieurs sites localisés autour de Quiberon.
Prospection à Locmariaquer 2013
Du 16 au 28 septembre, l’ADRAMAR a mené sa seconde campagne de prospection à Locmariaquer en partenariat avec la commune de Locmariaquer, le DRASSM, le Conseil Régional de Bretagne et le Conseil Général du Morbihan. Les objectifs ont été atteints avec la prospection géophysique de la nouvelles zone en baie de Locmariaquer à l’aide d’un magnétomètre, d’un sonar et d’un pénétrateur de sédiments afin de retrouver des vestiges de structures portuaires de l’antique Vindana Portus, et la réalisation de plongées de contrôle sur les anomalies enregistrées en octobre 2012 au large de la plage Vali.
La démarche s’inscrit dans le souhait de mieux comprendre l’étendu, le fonctionnement et le rôle de l’antique cité portuaire, Vindana Portus, à l’époque gallo-romaine qui est située à la jonction entre les eaux intérieures du golfe du Morbihan et son ouverture sur l’océan Atlantique.
Les enregistrements sont actuellement en phase d’analyse et d’étude. La rédaction du rapport commencera d’ici peu. Nous en communiquerons les résultats fin novembre dans le cadre du Séminaire de l’Archéologie de l’Ouest qui se tiendra à Nantes et aurons l’occasion d’en discuter lors de la journée d’études de l’Adramar le 26 octobre prochain.
Deux journaux locaux ont couvert la mission de Locmariaquer 2013 :
– Ouest-France : 24-09-2013_Ouest-France_Locmariaquer
– Le Télégramme : 29-09-2013_LeTelegramme_Locmariaquer
Prospection géophysique à Locmariaquer
Informé de la découverte de vestiges d’époque antique devant la plage de Valli à Locmariaquer, une opération archéologique a été programmée afin de vérifier la présence ou non de vestiges et d’en connaître l’intérêt historique et scientifique.
Une opération de prospection géophysique a ainsi eu lieu du 1er au 12 octobre 2012. Le travail a consisté à faire passer sur la zone déterminée un sonar à balayage latéral (sonar Klein de l’Adramar), un magnétomètre mis à disposition par le Drassm et un pénétrateur de sédiment prêté pour l’occasion par la société IxSurvey (La Ciotat). Les données collectées sont actuellement en cours de traitement.