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Afin d’assurer une meilleure protection des biens culturels maritimes et de mieux définir les axes prioritaires de la recherche, le DRASSM contribue à la Carte archéologique nationale. Le long des côtes françaises, il procède chaque année à la vérification et à l’expertise de gisements déclarés par les inventeurs. La première campagne d’expertises au Ponant date de 1994. Cet inventaire des côtes a depuis été renouvelé presque chaque année. Les différentes campagnes de Carte archéologique ont permis de développer et structurer les liens entre les intervenants locaux, le réseau associatif des plongeurs du littoral et les services de l’État. Dans le cadre de la Carte archéologique, l’Adramar qui collabore avec le DRASSM dans sa mission de gestion, d’étude et de valorisation des biens culturels maritimes, apporte un soutien humain et technique, notamment avec l’utilisation de son navire de recherche Hermine-Bretagne et la mise à disposition de sa logistique plongée.

 

1994 :

Côtes-d’Armor, épave de la Basse de Bonnetot, de Pen Azen, de Trélévern,

Finistère, épave de Kerlouan 2, de l’Aber Wrac’h 2, de Penhors, le gisement de Merk al Lestr

Charente Maritime, gisement de l’Ile d’Oléron

1995 :

Côtes-d’Armor, gisement de Roho, mouillage de Kerpont, épaves de Pen Azen, de Trélévern, de Lannion

Morbihan, épaves de l’Ariane et l’Andromaque

Charente Maritime, épave de La Tremblade

Finistère, La Sirenne

Loire Atlantique, Le Croisic, Pornic

1996 :

Ille-et-Vilaine, épaves du Rat de la Mercière, de la ZI24, de la Natière, de la Hamone

Côtes-d’Armor, Le Dahouet, épave des Sables-d’Or-les-Pins

Finistère, épave de Penhors, de la Calliope

Morbihan, épave des Esclassiers

1997 :

Pas de carte archéologique

1998 :

Ille-et-Vilaine, Courtis

Côtes d’Armor, Pen Azen 1 et 2, épaves de la Corderie 1, de la Moisie 1

Finistère, objets isolés

Seine-Maritime, objets isolés

Gironde, objets isolés

1999 :

Pas-de-Calais, objet isolé

Manche, gisement de Gattemare

Charente-Maritime, épave de la Chevarache

Ille-et-Vilaine, objet isolé

Finistère, objet isolé

2000 :

Côtes-d’Armor, épave de la Bellone

Charente-Maritime, épave de la Chevarache

Finistère, objets isolés, épave Aber-Wrac’h 2

2001 :

Morbihan, expertise entrée de Port Maria, épave de la Penthièvre

2002 :

Cotes-d’Armor, épave des Hôpitaux

Morbihan, Hoëdic, Belle Ile

2003 :

Côtes-d’Armor, Trélevern, Lannion, Bréhat

Gironde

2004 :

Côtes-d’Armor, épave de Trélevern, baie de Lannion, Ile-de-Bréhat, épave de Men Garo 1

Gironde, Verdon-sur-Mer épave Chambrette 1

2005 :

Pas de carte archéologique

2006 :

Pas de carte archéologique

2007 :

Pas de carte archéologique

2008 :

Loire-Atlantique, Le Croisic épaves du Soleil royal, du Héros, PLF 1, 2, 3 et 4, Pornichet 2, Plateau de la Blanche2009 :

Pas de carte archéologique

2010 :

Pas de carte archéologique

2011 :

Finistère, Côtes-d’Armor

 

 

Définition de la carte archéologique : Elle recense, au niveau cadastral, les sites et indices de sites connus, au moyen d’un système d’information géographique (SIG), couplé à la base de données PATRIARCHE : 20 979 entités archéologiques (EA) sont enregistrées au 02 novembre 2009.

Elle est alimentée par les données issues de la bibliographie, des fouilles ainsi que des prospections pédestres, aériennes et géophysiques.

Elle sert principalement à la gestion du patrimoine archéologique. Elle permet de proposer des mesures de classement ou d’inscription au titre des monuments historiques. Les informations détaillées ne sont communicables qu’aux propriétaires des terrains. En revanche, les cartes communales de zonage archéologique établies à partir des informations de la carte archéologique, sont des documents publics.

Extrait de la définition de la Carte archéologique en France

 

 

Bibliographie :

Publication annuelle : Bilan scientifique du DRASSM


Les photos

Photos©Teddy Seguin, Frederic Osada – Image Exploration et Adramar

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