Conférence E.Veyrat, musée portuaire de Dunkerque, 17 oct 2017


canon Natière 2, plongeur, H13.

Dans le cadre de l’exposition « Tous pirates, Corsaires flibustiers et pirates, du réel à l’imaginaire  » (du 24 mars 2017 au 7 janvier 2018), deux conférences auront lieu le 17 octobre 2017 à 18h30 en la personne d’Élisabeth Veyrat et de Jean-Philippe Roze :

– L’archéologie des navires corsaires, la parole est aux épaves !

– Les épaves sous-marines de la Natière (Saint-Malo), de la fouille au musée

Élisabeth VEYRAT
Archéologue sous-marine, co-directrice des fouilles de la Natière, association ADRAMAR (Association pour le développement de la recherche en archéologie maritime)

Jean-Philippe ROZE
Adjoint du conservateur, Musée d’histoire de Saint-Malo

Résumé : Fouillées de 1999 à 2008 par les archéologues du DRASSM (Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines, ministère de la culture et de la communication) et de l’ADRAMAR (association pour le développement de l’archéologie maritime), les épaves de la Natière sont considérées comme un jalon essentiel de l’archéologie sous-marine. Les données de fouille et les archives ont permis d’identifier ces deux épaves gisant côte à côte au pied des roches de la Natière.

La plus ancienne est la frégate la Dauphine, construite en 1703 au chantier royal du Havre et confiée à des armateurs privés pour faire la course aux Ennemis de l’État. Elle a coulé en 1704 au retour d’une campagne corsaire dans la Manche.

La seconde est identifiée comme la frégate L’Aimable Grenot, construite en 1747 à Granville par l’armateur privé Léonor Couraye du Parc. Elle a fait naufrage en 1749 alors qu’elle débutait, après deux riches années d’activité corsaire, son premier voyage au commerce vers Cadix.

Menée comme une enquête policière au long cours, l’étude archéologique a tracé le portrait robot de ces deux frégates normandes grâce aux milliers d’objets archéologiques découverts, à l’analyse des vestiges architecturaux et au dépouillement des archives. Par les informations inédites recueillies sur l’armement, les ustensiles de la vie à bord, l’intimité des équipages, la construction navale des chantiers royaux et privés et les réseaux d’approvisionnements et d’échanges, les épaves de la Natière sont les témoins irremplaçables du monde maritime de la première moitié du XVIIIe siècle.

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Festival des Sciences, 6-8 octobre 2017

 

L’Adramar a participé à la 11e édition du Festival des Sciences. Nous étions présents au Village des Sciences du 6 au 8 octobre, implanté pour l’occasion au campus de l’INSA à Rennes.

 

Événementiel axé sur la culture scientifique, l’Adramar y a présenté la restitution 3D appliquée à l’archéologie sous-marine à travers le cas du Fetlar, un cargo à vapeur ayant fait naufrage en 1919 au large de Cézembre à Saint-Malo (35). Une expérience immersive inédite en réalité virtuelle et réalité augmentée afin d’explorer cette épave remarquable.

 

Plus de 6000 personnes sont venues profiter des animations et expositions variées. Un public ravi au vu des nombreux retours positifs reçus.

 

 

Pour en savoir plus, c’est ici !

 

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Le 17 septembre : Journée du Patrimoine dans le Morbihan

 

L’ADRAMAR propose, en partenariat avec le centre nautique de Kerguelen (Lorient), une découverte archéologique des Ancres de l’anse du Stole sous la forme d’une visite de musée d’un nouveau genre : en randonnée palmée et en plongée. (Un des coups de coeur de la région Bretagne !!!)

Chaussez votre masque et vos palmes et partez explorer le site de mouillage du 18e siècle, reconstitué archéologiquement avec 4 ancres de corps-mort dont la plus importante conserve encore son jas en bois.
Ces vestiges archéologiques reposent sur le fond de la mer dans 3 à 4 mètres d’eau à marée basse et 8 mètres à marée haute. Une présentation du site sera proposée par les archéologues avant la visite du site.
 

PROGRAMME du 17 septembre 2017

 
De 9h à 11h30 : DECOUVERTE DU SITE EN BAPTEME ET RANDONNEE PALMEE
Le public embarque à bord du bateau qui le conduira sur le site des ancres de l’Anse du Stole. Chaque personne est équipée (combinaison, masque, palmes…) et part à la découverte de ce nouveau site accompagné d’un moniteur de plongée du centre nautique de Kerguelen. Cette découverte subaquatique peut se faire en randonnée palmée (palmes, masque, tuba) ou en baptême de plongée.
 
De 12h30 à 14h : DÉJEUNER
Un déjeuner est proposé au bar-restaurant LE TIKELEN, attenant au centre nautique de Kerguelen (déjeuner payant)
 
De 14h à 15h30 : PRESENTATION ARCHEOLOGIQUE DU SITE
Présentation archéologique du sentier sous-marin par l’Adramar dans les locaux du centre nautique
 
De 16h à 17h30 : DECOUVERTE DU SITE EN EXPLORATION
Pour les personnes titulaires d’un niveau 1 ou PE 20 (certificat médical requis), des plongées sont proposées sur le site des ancres de l’Anse du Stole.
 
PRATIQUE : le centre nautique met gratuitement à disposition du public le matériel nécessaire. Les plongées sont encadrées par des moniteurs brevets d’état. Activité ouverte à tous à partir de 12 ans.
INFOS/RÉSA : offre limitée aux places disponibles, renseignements et inscription au 02 97 33 77 78 ou sur sellor-nautisme.fr

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Publication Région Bretagne 2016

 

Le Conseil Culturel de la Région Bretagne a publié récemment un rapport intitulé : « Panorama économique des activités culturelles et patrimoniales en Bretagne » (éd. Région Bretagne, déc. 2016, 311 p.).
Le chapitre 8 est consacré spécifiquement à l’archéologie (terrestre et sous-marine) et son économie à travers ses différentes filières, ses acteurs et les projets phares, p. 239-262.

 

L’ouvrage en totalité en version pdf et sa synthèse !

 

Pour en savoir plus consultez la page web de la région Bretagne ici.

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Évaluation archéologique au large de Dielette et Ouistréham

 

Photo : Teddy Seguin Groupement Ispo-Facto Adramar

L’équipe de l’Adramar et celle d’Ipso Facto se sont réunies cet été à partir du 2 juillet pour une évaluation archéologique dans l’emprise des interconnexions électriques entre la France et l’Angleterre. C’est au large de Dielette et de Ouistréham que le groupement a réalisé de nombreuses plongées afin de déterminer le caractère potentiellement anthropique d’un ensemble d’anomalies géophysiques. La mission s’est achevée avec succès le 3 août.

Plongée sur le site archéologique reconstitué de Bizeux

 

Le site archéologique reconstitué au pied de la roche de Bizeux est unique en Bretagne. Créé par l’Adramar pour faire découvrir au public le patrimoine sous-marin et le métier d’archéologue, il permet d’explorer une épave reconstituée du 18e siècle, telle que les scientifiques les découvrent dans les eaux du Ponant. Embarquez pour une aventure maritime et historique en baie de Saint-Malo !

 

Posé au pied de la face nord de la roche de Bizeux, dans l’estuaire de la Rance, à une profondeur de 3 à 10 m selon les marées, le site s’étale sur 15 m de long et 10 de large. L’épave est constituée d’1 ancre en fer forgé de 3 m de long, de 3 canons en fonte de fer disposés en arc de cercle en batterie défensive, de pierres de ballast et de 2 canons de lest utilisés pour la stabilité du navire.

 

Accessible au grand public, en plongée encadrée*, le site archéologique de l’épave reconstituée de Bizeux vous attend pour une balade sensitive et ludique. Vous parcourez les vestiges d’un naufrage tout en découvrant l’archéologie maritime, le patrimoine immergé, la faune et la flore de l’estuaire.

 

Émotion garantie grandeur nature !

 

*Située à l’embouchure de la Rance, la visite de la roche de Bizeux en apnée ou en bouteille est encadrée par un club de plongée de la région. Renseignements sur www.cibpl.fr

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Exposition Histoire et Patrimoine de Largoët, juillet 2017

(c) Le Télégramme

 

Dans le cadre de l’exposition estivale Histoire et Patrimoine de Largoët, l’Adramar a été sollicitée par la municipalité afin de mettre à disposition la copie de la pirogue de Largoët.

 

Début 1900, en creusant le ruisseau de Kerviller près du château, une pirogue vivier très abîmée avait été retrouvée.
 
En 2012, suite à un appel à projet, des jeunes avaient travaillé à la reconstruction de la pirogue à l’identique dans le cadre d’un chantier participatif mené au Port-Musée de Douarnenez en partenariat avec les associations « Des Hommes et des Arbres », « Etudes et Chantiers » et « l’Adramar ». Ce projet de sensibilisation du patrimoine connait une seconde vie en 2017 à Largoët, son écrin historique initial.

 

Installée à la chapelle Saint-Anne, la pirogue a permis de valoriser un patrimoine local auprès des habitants et des touristes de passage.
 
Plusieurs thèmes y étaient présentés tels que la juridiction de Largoët, la vie dans les campagnes, la construction du château, etc. depuis des documents d’archives, des panneaux explicatifs illustrés et du mobilier archéologique dont notre pirogue monoxyle.