Le 26 octobre 2013 s’est tenue la journée d’étude de l’Adramar qui s’est implantée depuis le début de l’année à Saint-Malo. Un programme riche et des échanges passionnés qui se sont achevés par un pot de l’amitié, où plus de 80 invités s’étaient rassemblés, afin de clôturer la journée d’étude et d’inaugurer, par la même occasion, les nouveaux locaux de l’association.
Du 6 au 20 octobre se tient la 8e édition du Festival des Sciences organisée sous l’égide du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et par l’Espace des Sciences (les Champs-Libre à Rennes) en région Bretagne.
Dans le cadre du village des sciences et de son pôle malouin, qui s’est tenu du 11 au 13 octobre, l’ADRAMAR a proposé des animations sur la valorisation du patrimoine culturel maritime et proposé une porte ouverte de son navire de recherche scientifique appliqué à l’archéologie sous-marine, Hermine-Bretagne. Parallèlement à nos animations malouines, le film documentaire A2S était diffusé sur le site du Village des Sciences de Betton.
L’événement a rencontré un vif succès avec plus de 460 visiteurs dont près de 100 scolaires durant la journée du vendredi qui leur était dédiée.
Du 16 au 28 septembre, l’ADRAMAR a mené sa seconde campagne de prospection à Locmariaquer en partenariat avec la commune de Locmariaquer, le DRASSM, le Conseil Régional de Bretagne et le Conseil Général du Morbihan. Les objectifs ont été atteints avec la prospection géophysique de la nouvelles zone en baie de Locmariaquer à l’aide d’un magnétomètre, d’un sonar et d’un pénétrateur de sédiments afin de retrouver des vestiges de structures portuaires de l’antique Vindana Portus, et la réalisation de plongées de contrôle sur les anomalies enregistrées en octobre 2012 au large de la plage Vali.
La démarche s’inscrit dans le souhait de mieux comprendre l’étendu, le fonctionnement et le rôle de l’antique cité portuaire, Vindana Portus, à l’époque gallo-romaine qui est située à la jonction entre les eaux intérieures du golfe du Morbihan et son ouverture sur l’océan Atlantique.
Les enregistrements sont actuellement en phase d’analyse et d’étude. La rédaction du rapport commencera d’ici peu. Nous en communiquerons les résultats fin novembre dans le cadre du Séminaire de l’Archéologie de l’Ouest qui se tiendra à Nantes et aurons l’occasion d’en discuter lors de la journée d’études de l’Adramar le 26 octobre prochain.
Deux journaux locaux ont couvert la mission de Locmariaquer 2013 :
– Ouest-France : 24-09-2013_Ouest-France_Locmariaquer
– Le Télégramme : 29-09-2013_LeTelegramme_Locmariaquer
Les samedi 14 et dimanche 15 s’est déroulée la 30e édition des Journées Européennes du Patrimoine sous l’égide du Ministère de la Culture et de la Communication auxquelles l’ADRAMAR participe depuis quelques années en partenariat avec le DRASSM.
Depuis ses nouveaux locaux malouins, des animations ont été proposées au public afin de contribuer à la valorisation du patrimoine culturel maritime.
Trois animations étaient au programme : L’archéologie sous-marine de la fouille au musée accompagné d’activités ludiques pour les enfants ; l’exposition “A l’abordage” des AD35 et une vitrine contenant des fac-similés d’objets découverts sur le site de la Natière ; la projection du film documentaire A2S ponctué de celui portant sur la restitution 3D de la Dauphine (MCC).
Ces journées ont permis de rassembler un large public toujours aussi curieux de découvrir un patrimoine parfois insolite.
L’exposition L’Aimable Grenot Un corsaire granvillais sous Louis XV à laquelle l’ADRAMAR a apporté sa contribution, ouvrira ses portes du 1er septembre 2013 au 5 janvier 2014 au musée du Vieux Granville.
L’Aimable Grenot fut l’un des plus importants bâtiments granvillais armé pour la guerre de course au milieu du XVIIIe siècle. En 1749, alors que le navire quittait le port de Saint-Malo pour Cadix, il fit naufrage sur les roches de la Natière.
Son épave redécouverte fortuitement au printemps 1994 fit l’objet de fouilles archéologiques sous-marines par l’ADRAMAR et livra des centaines d’objets dont une partie sera présentée à la Halle au Blé. Ces objets apportent un éclairage inédit sur la vie à bord d’un navire de cette époque : vaisselle, objets du quotidien, outillages liés aux divers métiers présents sur le navire, armement.
L’exposition permettra d’évoquer l’histoire des corsaires granvillais qui s’illustrèrent depuis l’époque de Louis XIV jusqu’à l’Empire. De nombreux documents d’archive, des tableaux et plusieurs objets appartenant aux collections du musée ainsi que des prêts, s’attarderont sur la personnalité de Léonor Couraye du Parc, l’armateur de l’Aimable Grenot.
Durant le mois d’août 2013, s’est tenue à la médiathèque de Locmariaquer l’exposition « Locmariaquer antique » qui avait déjà été présentée au public durant l’automne 2012 au même endroit. Elle a été produite par le Centre d’études et de recherches archéologiques du Morbihan (CERAM) en partenariat avec la mairie, le DRASSM et l’ADRAMAR.
A cette occasion, elle a été réaménagée avec une nouvelle scénographie et de nouvelles vitrines, et enrichie avec de nouveaux biens culturels. Un poster, intitulé « Locmariaquer sous les eaux » produit par l’ADRAMAR présentant les campagnes de prospections géophysiques menées depuis 2012 au large de la cité portuaire dans le souhait de découvrir un gisement antique (épave, cargaison, etc.) et d’éventuelles structures portuaires antiques, est également venu compléter l’exposition.
Un livret, retraçant les découvertes faites et la richesse de l’antique cité située à l’entrée du Golf, a été édité et est vendu au prix de 5 euros auprès de la Médiathèque de Locmariaquer et du CERAM à Vannes.
Plus de 450 visiteurs sont ainsi venus découvrir et redécouvrir l’exposition durant le mois d’août qui s’est clôturée vendredi 30 août avec une visite commentée effectuée par Sébastien Daré et Isabelle Brunie où près de 30 personnes s’étaient rassemblées. Le poster Adramar et la mission à venir (16 – 28 septembre) ont été présentés à cette occasion suivie d’échanges entre le public et Django Guyon alors présent.
© T. Seguin ADRAMAR
L’Adramar était sur le terrain fin février-début mars à Saint-Malo puis de mi-mars à mi-avril, à la demande du Centre de Recherche en Archéologie, Archéoscience, Histoire (CReAAH, CNRS -UMR 6566) de l’université de Rennes 1, dans le cadre du projet Arch-Manche « Archaeology, art and coastal heritage » mené par Marie-Yvane Daire et son équipe en partenariat avec la Grande-Bretagne, la Belgique et les Pays-Bas.
S’inscrivant dans le programme européen Interreg IVA (2011-2014), et financé en partie par des fonds FEDER, ce projet vise le développement d’approches spécifiques pour la gestion intégrée des zones côtières (GIZC) en s’appuyant sur l’archéologie, l’art et le patrimoine côtier pour démontrer les changements environnementaux de part et d’autre de la Manche, leurs mécanismes au cours des périodes préhistoriques et historiques, et proposer des outils pour la gestion du littoral et la planification du changement climatique de cette zone géographique.
L’Adramar assurait des opérations de prospections géophysiques ainsi que des plongées d’études sur des pêcheries qui ne découvrent plus. La première zone d’étude se situait à Saint-Malo entre les roches du Davier, tandis qu’une seconde tranche concernait plusieurs sites localisés autour de Quiberon.
Le 14 juillet 2013 à Port-Diélette l’ADRAMAR a pris part aux Fêtes maritimes qui commémoraient le bicentenaire du combat naval entre Le Renard et L’Alphéa (1813). Des conférences sur la thématique corsaire et des sorties en mer à bord des vieux gréements étaient au programme.
L’ADRAMAR a présenté au public de la Manche des ateliers sur le thème de l’archéologie sous-marine, le film A2S, ainsi que l’exposition À l’abordage ! Les corsaires entre mythes et réalités.
L’ADRAMAR était sur le terrain, en collaboration avec le DRASSM, durant plus de deux semaines, dans le cadre de l’évaluation de l’épave de l’Indian, une épave du début du 19e s. La première semaine s’est déroulée avec les moyens nautiques de l’ADRAMAR puis l’André Malraux a pris le relais sur zone pour la suite de la campagne.
Cette opération de terrain s’est accompagnée d’un volet valorisation auquel l’ADRAMAR a également pris part. Une exposition retraçant l’histoire de l’Indian et présentant une partie du mobilier, illégalement prélevé pendant des années et depuis remis au DRASSM, se tient jusqu’au 31 novembre sur le site de Ménéham, Finistère.
Depuis son accréditation en 2011, l’ADRAMAR assiste annuellement à la conférence du Conseil consultatif scientifique et technique. Django Guyon et Laetitia Le Ru se sont rendus à la quatrième Conférence a eu lieu au siège de l’UNESCO à Paris le 30 mai 2013. Celle-ci était précédée par une Journée d’échange sur le patrimoine culturel subaquatique le 27 mai, qui se concentrait sur la question de la présentation du patrimoine subaquatique au grand public. Les principaux thèmes abordés ont été : l’intensification de l’éducation et de la sensibilisation, la coopération entre les ONG accréditées, le patrimoine culturel subaquatique et le développement durable.