Archéologie expérimentale les 6 et 7 mars 2013

 

Découverte d’un chantier d’archéologie expérimentale pour les centres de loisirs du bassin malouin – 6 & 7 mars 2013

 

Les mercredi 6 et jeudi 7 mars 2013, l’ADRAMAR a mis en œuvre un chantier d’archéologie expérimentale autour du creusement et du façonnage, à l’identique, d’une pirogue médiévale. Réalisée lors d’un chantier de jeunes bénévoles internationaux dans le cadre du projet Pirogue de Largouët qui s’est tenu en août 2012 au Port-Musée de Douarnenez, la pirogue a reçu ses dernières finitions aux locaux de l’association à Saint-Malo. Avec le concours de François Beau, charpentier de l’association Des Hommes et des arbres, l’embarcation a été allégée par la poursuite du creusement du vivier rapporté, des bordés et du gradin arrière.

A l’occasion de ce chantier, l’ADRAMAR a accueilli une soixantaine de jeunes des centres de loisirs de Saint-Malo et de Cancale. Les enfants ont pu observer comment l’archéologie expérimentale permet de mettre en lumière les techniques et savoir-faire anciens et ont participé à des ateliers de découverte autour de la tracéologie et de l’archéologie sous-marine.

 

Festival des Sciences – 7e édition – 12 au 14 octobre 2012

 

Du 8 au 21 octobre, le Festival des Sciences a permis aux curieux de rencontrer les chercheurs, de comprendre ce qui se fait dans les laboratoires et ce qui s’y prépare pour demain. Tous les acteurs de la recherche se sont rassemblés pour présenter leurs projets. Au total, 110 événements étaient à découvrir dans 28 communes d’Ille-et-Vilaine. L’entrée à toutes les manifestations était libre et gratuite.

L’Adramar était présente au Village des sciences qui s’était installé à Cesson-Sévigné, dans la salle Paul Janson, les vendredi 12, samedi 13 et dimanche 14 octobre.

Avec plus de 40 stands, le public a ainsi pu rencontrer les organismes de recherche, les universités, les associations, les entreprises et les collectivités pour comprendre des avancées, provoquer le débat et attiser la curiosité. 9000 entrées ont été enregistrées à cette occasion !

Le stand de l’Adramar, pour sa première participation à l’événement, y avait proposé deux ateliers. L’un consistait en un carré de fouille reconstitué pour y présenter le métier d’archéologue sous-marin, les méthodes et techniques de la plongée et de la fouille sous-marine ; le second, proposait de suivre le parcours de l’objet archéologique de sa découverte à sa valorisation muséographique où les applications scientifiques pour la conservation préventive apparaissent primordiales. Les ateliers s’accompagnaient de quizz et de jeux destinés aux enfants afin de les sensibiliser au patrimoine maritime.

Nous remercions très sincèrement le comité organisateur de l’Espace des Sciences et la commune de Cesson-Sévigné pour leur accueil et la qualité de la manifestation.

Prospection géophysique à Locmariaquer

 

Informé de la découverte de vestiges d’époque antique devant la plage de Valli à Locmariaquer, une opération archéologique a été programmée afin de vérifier la présence ou non de vestiges et d’en connaître l’intérêt historique et scientifique.

Une opération de prospection géophysique a ainsi eu lieu du 1er au 12 octobre 2012. Le travail a consisté à faire passer sur la zone déterminée un sonar à balayage latéral (sonar Klein de l’Adramar), un magnétomètre mis à disposition par le Drassm et un pénétrateur de sédiment prêté pour l’occasion par la société IxSurvey (La Ciotat).  Les données collectées sont actuellement en cours de traitement.

Fouille sur l’Epave ZI24 – Rance

 

ZI-24, Une épave chargée de canons dans la Rance

La campagne d’étude 2012 de ZI24 c’est déroulée du 10 au 22 septembre à bord du navire Hermine-Bretagne. Nous avons ouverts trois zones une au nord, une à l’est et à l’ouest du chargement de onze canons de fonte de fer afin de mesurer l’envergure du navire. Fort du travail mené durant la mission 2011, sous la direction d’Alexandre Poudret-Barre, nous savions que l’axe longitudinal du navire était parallèle à celui des canons. L’interrogation portait donc sur l’amplitude des vestiges conservés et sur la problématique de cette disposition inhabituelle.

La réalisation de prélèvements de bois structurels occupait le deuxième volet de la compagne 2012. L’expertise dendrochronologique qui sera menée à leur encontre devrait donner une tranche chronologique d’abattage des arbres entrant dans la construction du navire.

Le dernier volet d’étude portait sur la découverte et l’identification de mobiliers archéologiques offrant autant d’objets dateurs d’un naufrage.

L’étude post-fouille est en cours gageons qu’elle apporte des réponses à l’ensemble de nos interrogations.

Projet « Hermine Itinérante »

 

Dans le cadre de ses actions de valorisation culturelle et pédagogiques, l’Adramar propose l’événement « Hermine Itinérante : à la découverte de l’archéologie sous-marine ». Cette animation a pour thème la découverte de l’archéologie sous-marine et le patrimoine archéologique maritime.

                  Afin de faire découvrir l’archéologie sous-marine à la jeune génération et de la sensibiliser à la richesse du patrimoine archéologique maritime, l’Adramar propose aux scolaires, de la maternelle au collège, de venir rencontrer les archéologues-plongeurs. Dans le cadre de trois ateliers pratiques, installés sous tente et à bord du navire, le jeune public s’immergera dans la vie de l’archéologue sous-marin :

 

Atelier 1 : Visite du navire de recherches Hermine-Bretagne

A bord d’Hermine-Bretagne, les élèves découvrent le navire de recherches de l’association dédié aux fouilles sous-marines, les outils utilisés par l’archéologue et l’équipement de plongée.

 

Atelier 2 : Le carré de fouilles

Autour d’un carré de fouilles reconstitué, les élèves appréhendent les spécificités des fouilles sous-marines et du patrimoine archéologique maritime. Ils s’initient au processus de formation d’une épave, aux techniques mises en œuvre par l’archéologue-plongeur et aux différents types d’artefacts retrouvés sous l’eau.

 

Atelier 3 : L’objet archéologique, de la fouille au musée

Dans la tente Inventaire, les élèves étudient la vie de l’objet archéologique à travers le processus de découverte et de restauration d’une poulie et d’un canon, de leur mise au jour à leur valorisation dans les collections muséales. Après l’observation d’artefacts issus de fouilles, ils s’exercent au travail de l’inventaire archéologique en remplissant la fiche d’inventaire d’un objet qui leur est confié.

 

Pour organiser l’évènement « Hermine Itinérante : à la découverte de l’archéologie sous-marine » dans votre commune, contactez l’association.

 

L’Adramar a reçu l’agrément Jeunesse et Education populaire (n° 12 35 J 009) du ministère des sports, de la Jeunesse et de l’éducation populaire et de la vie associative. 

Les Journées de l’Archéologie – 24 juin 2012

 

Dans le cadre de la 3e édition des Journées de l’Archéologie organisées par l’INRAP sous la tutelle du Ministère de la Culture et de la Communication, dont les thématiques 2012 étaient L’objet inédit et Le musée virtuel, l’Adramar s’est installée Place Dariorigum à Locmariaquer (56) dimanche 24 juin (10-18h) pour faire découvrir l’archéologie sous-marine et le patrimoine maritime local au public.

Près de 70 visiteurs, bravant une météo peu clémente, se sont rassemblés autour d’un carré de fouilles reconstitué à l’échelle 1:1 pour s’initier aux techniques de fouilles sous-marines. Ils ont également pu suivre le parcours de l’objet archéologique de sa découverte en contexte maritime à sa valorisation dans les musées et s’initier aux jeux des typologies, des matériaux, du dessin archéologique, de l’inventaire, etc. à l’aide d’objets archéologiques inédits prêtés pour l’occasion par le DRASSM, notre partenaire scientifique.

Nous remercions M. Madec, adjoint à la culture, de nous avoir accueillis pour l’occasion sur sa commune.

Les épaves corsaires de la Natière / MCC 2010

Après 10 années de fouilles et d’études, le site archéologique des épaves corsaires de la Natière a intégré la collection des Grands sites archéologiques du Ministère de la Culture et de la Communication.
Identifié comme les frégates la Dauphine (1704) et L’Aimable Grenot (1749), ces deux épaves apportent de fait le plus précieux des témoignages car elle renvoient à l’époque fastueuse ou les armateurs de Saint-Malo, de Granville et du Havre, hissaient le commerce maritime français à son apogée.
Leurs vestiges offrent à ce jour la matérialité archéologique la mieux conservée des équipages marchands et corsaires qui sillonnaient les eaux malouines dans la première moitié du XVIIIe siècle.
Lien multimédia vers les Grands sites archéologiques